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Le secteur vestimentaire est probablement l’un de ceux qui a été le plus touché par la mondialisation économique de ces dernières décennies. En effet, afin de rester compétitives et de pouvoir proposer des prix toujours plus bas, de nombreuses marques se sont progressivement mises à délocaliser une partie des tâches de fabrication, voire leur intégralité. Voilà pourquoi les mentions Made in China, Made in Bengladesh ou encore Made in India ont envahi les rayons de nos grandes enseignes vestimentaires. Face aux problèmes engendrés par cette situation, de plus en plus de consommateurs réagissent en se tournant vers le Made in France. Quitte à payer plus cher.
Des marques qui réagissent à la demande des consommateurs
Face à ce ras-le-bol global exprimé par un nombre croissant de citoyens, certaines marques ont bien compris qu’elles avaient un créneau à prendre. Ainsi, depuis quelques années, on retrouve de nouveau sur le marché des slips, ceintures et bretelles, nœuds papillon, marinières, chaussettes et autres vêtements de fabrication 100 % française. Avec des prix forcément revus à la hausse, ces produits s’adressent pour le moment en majorité à des classes aisées à haut revenu disposées à payer la différence de coût.
Le marqueur d’une prise de conscience environnementale et sociale
Même si la part de marché de ces entreprises qui ont fait le choix de relocaliser leur production reste marginale, elle est en progression stable. Cette progression fait écho à un mouvement de fond qui existe parmi la société française, qui fait qu’un nombre croissant de consommateurs souhaite pouvoir mesurer l’impact écologique et social de ses achats. Ce type de comportement conduit à refuser l’achat d’un vêtement qui aura été fabriqué dans un pays qui applique un droit du travail trop laxiste, ou d’un produit qui aura parcouru la moitié du globe pour arriver en France. Et la tendance devrait s’amplifier dans les années à venir.