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Le fait de se rendre au travail en vélo électrique est-il considéré comme un exercice physique et non comme un simple moyen de transport ? C’est possible, à condition de rouler correctement, selon une nouvelle étude comparant les effets physiologiques des vélos électriques et des vélos de route classiques lors d’une simulation de trajet. L’étude, à laquelle ont participé des cyclistes novices en matière de vélo électrique, a révélé que la plupart d’entre eux pouvaient effectuer leurs trajets plus rapidement et avec moins d’efforts sur un vélo électrique que sur un vélo classique, tout en augmentant suffisamment leur fréquence respiratoire et cardiaque pour obtenir un entraînement significatif.
Mais les avantages variaient et dépendaient, dans une certaine mesure, de la façon dont les vélos des personnes étaient adaptés et de la façon dont elles s’adaptaient aux vélos. Ces résultats sont particulièrement pertinents à l’heure actuelle, alors que les restrictions liées à la pandémie s’assouplissent et que les bureaux rouvrent, et que beaucoup d’entre nous envisagent d’autres options que les trains bondés pour se déplacer. Si vous cherchez votre vélo, rendez-vous sur Chango Market.
Les avantages d’utiliser un vélo électrique en ville
En France, peu d’entre nous se rendent au travail à vélo. Selon la plupart des estimations, seul un demi pour cent des travailleurs français se déplace régulièrement à vélo, un chiffre qui a diminué, et non augmenté, au cours des dernières décennies. Lorsqu’on leur demande pourquoi, la plupart des gens répondent aux chercheurs que les déplacements à vélo demandent trop de temps, de transpiration et de risques d’accident. En même temps, les gens font état d’un intérêt croissant pour l’amélioration de leur santé et la réduction de leur impact écologique en conduisant moins. En théorie, ces espoirs et ces inquiétudes pourraient être satisfaits ou minimisés grâce aux vélos électriques. Compromis technologique séduisant entre un vélo standard et un scooter, les vélos électriques ressemblent à des vélos ordinaires mais sont équipés de moteurs électriques alimentés par des batteries qui assistent le pédalage, en donnant un léger coup de fouet à chaque coup.
Avec la plupart des vélos électriques, cette assistance est faible, comme si vous rouliez avec un vent arrière calme, et elle cesse lorsque vous atteignez une vitesse maximale de 30 km/h ou que vous arrêtez de pédaler. Le moteur ne fait pas tourner les pédales à votre place. (Certaines bicyclettes électriques, classées dans la catégorie des modèles de type 2, sont dotées d’une manette des gaz et pédalent à votre place jusqu’à une vitesse de 30 km/h. Les bicyclettes électriques de type 3 vous propulsent jusqu’à une vitesse maximale de 30 km/h.).
Les vélos électriques sont essentiellement conçus pour rendre la conduite moins éprouvante, ce qui signifie que les utilisateurs devraient arriver à destination plus rapidement et avec moins de sueur. Ils peuvent également donner un coup de pouce psychologique, en aidant les cyclistes à se sentir capables d’affronter des collines qu’ils éviteraient autrement.
Vélo électrique ou vélo classique ?
Lors d’une étude, des chercheurs ont donc décidé de demander à des cyclistes inexpérimentés de faire du vélo électrique. Pour ce faire, ils ont recruté 30 hommes et femmes, âgés de 19 à 61 ans, et les ont invités au laboratoire de physiologie pour vérifier leur niveau de forme physique, ainsi que leur attitude actuelle à l’égard des vélos électriques et des trajets quotidiens.
Ils ont ensuite équipé chaque volontaire d’un vélo de route standard et d’un vélo électrique et leur ont demandé de se déplacer sur chaque vélo à leur rythme préféré sur une distance de 5 km, une distance que les scientifiques considèrent comme typique des déplacements à vélo en ville. Les cyclistes ont pédalé autour d’une boucle plate, une fois avec le vélo de route et deux fois avec le vélo électrique. Lors de l’un de ces parcours, le vélo était réglé sur un faible niveau d’assistance au pédalage, et lors de l’autre, l’assistance était augmentée jusqu’à ce que le moteur envoie plus de 200 watts de puissance aux pédales. Tout au long du parcours, les utilisateurs portaient des chronomètres, des moniteurs de fréquence cardiaque et des masques faciaux pour mesurer leur consommation d’oxygène.
Par la suite, les scientifiques ont constaté, sans surprise, que les vélos motorisés étaient très rapides. Sur les vélos électriques, quel que soit le niveau d’assistance, les cyclistes ont parcouru les 5 km plusieurs minutes plus vite que sur un vélo ordinaire, environ 11 ou 12 minutes en moyenne sur un vélo électrique, contre environ 14 minutes sur un vélo ordinaire. Ils ont également indiqué que la conduite du vélo électrique était plus facile. Malgré cela, leur fréquence cardiaque et leur respiration ont généralement augmenté suffisamment pour que ces trajets soient considérés comme un exercice modéré, selon les critères physiologiques habituels, ont décidé les scientifiques, et devraient, à terme, contribuer à la santé et à la forme physique.