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Psycho

Les craintes, mais surtout la beauté, de lâcher prise

Comment la douleurs physique, les plaies émotionnelles et épreuves en tout genre du chemin que je me suis choisie, et que nous nous choisissons tous, me permettent d’accéder au lâcher prise, à la créativité et l’abandon, que j’appelle aussi le lien avec le divin : quand enfin on décide de ne plus tout contrôler pour laisser (un peu) faire l’Univers…

Comme certains d’entre vous le savent, l’année précédente fut pour moi un cru particulièrement intense – Lire : Les petites et grandes choses que j’ai apprises en 2017 – grâce auquel j’ai, entre autres, pu faire l’expérience de nombreux imprévus venus perturber le déroulement de mes projets. Ce fut pour moi l’opportunité de travailler sur une forme de lâcher prise, en passant par l’acceptation de ce que l’Univers avait secrètement concocté pendant que j’étais occupée à faire autre chose, comme j’aime si bien le dire, mais aussi sur la créativité, en ajustant constamment mes projets et surtout mon être, afin qu’il devienne une meilleure version de lui-même – et Dieu sait si j’ai encore du boulot !

Pour arriver enfin accepter le « sort » qui m’était réservé, pendant cette année de chamboulements et encore aujourd’hui, je me suis réellement aperçue à quel point le schéma mental dans lequel nous nous enfermons conditionne les événements qui nous arrivent… En faisant constamment l’expérience de la douleur physique et mentale, mes pensées étaient bien évidemment focalisées sur les sensations désagréables et le sentiment d’injustice qui en découlaient, générant à leur tour davantage de douleur, d’imprévus décourageants, mais aussi me connectant à des individus me prenant plus d’énergie qu’ils ne m’en procuraient, et faisant échouer la plupart de mes rencontres avec des âmes évoluant dans un cercle plus vertueux.

Ce phénomène incessant pourrait être comparé à celui d’un serpent qui se mange la queue, la mise en abîme de nos propres défaillances, une « prophétie qui s’accomplit par elle-même », comme l’avait si bien décrite une carte du « Tarot des Anges » de Doreen Virtue – dont je vous recommande l’utilisation – que j’ai tirée une première fois quand tout a commencé, et une seconde fois avant que tout ne se termine et que je sorte enfin de ce cercle vicieux. Oui, nos pensées sont la première pierre à l’édifice de la vie qui se produit dans le monde matériel, elles ne sont pas visibles ou perceptibles avec nos cinq sens – quoi que… mais génèrent tout ce qui se manifeste autour de nous, qu’il s’agisse des évènements joyeux dont nous faisons l’expérience, comme de nos plus grands fardeaux.

Discipliner son esprit et apprendre à diriger son attention vers l’endroit où nous désirons aller est un véritable labeur… Mais ce-dernier est pour le moins essentiel car une fois que nous sommes enfin parvenus à faire converger notre énergie dans la bonne direction, tous les aspects de notre vie sont positivement impactés : la carrière, la vie sentimentale, la famille… Les résultats sont non seulement au-delà de nos espérances, mais en plus produits quasiment sans effort – sinon celui de maintenir le cap vers ce que je désigne comme étant notre « Légende personnelle » – Lire : Le plaisir, et la douleur, de vivre sa légende personnelle – et qui a été en premier lieu défini par un auteur que j’affectionne particulièrement : Paolo Coelho.

Energy flows where attention goes…

Penser qu’une chose est impossible la rendra impossible. Penser en revanche qu’elle est réalisable la matérialisera dans notre réalité, en faisant apparaître pour ce faire toutes les opportunités et rencontres nécessaires à son avènement. De la même façon, accepter qu’une chose ne doive finalement pas voir le jour, c’est s’ouvrir à d’autres perspectives et possibilités avec lesquelles nous serons, tout compte fait, plus en accord. C’est donc sur du long terme manifester l’abondance, le succès, et la joie… Mais si c’est aussi simple et si merveilleux, alors pourquoi nous ne le faisons pas plus naturellement ?

D’une part, il s’agit d’un problème d’ego… Cette entité qui vit en nous et qui s’attache animalement à tout : aux personnes, au matériel, aux situations, au passé, au corps de souffrance, aux lieux, à la maladie… L’ego n’aime pas avoir tort, il aime souffrir, il vit dans la division et la possession, mais aussi la résistance en refusant catégoriquement que quelque chose lui échappe…  Ainsi, il régit son petit monde sans avoir conscience des conséquences que cela implique, tournant le dos aux énergies créatrices comme l’intuition, par exemple, ou le lâche prise. A cause de l’ego, nous croyons réellement tout ce que nous pensons, et le prenons pour une vérité absolue… C’est cette vérité, à laquelle nous nous agrippons éperdument, qui va gouverner notre univers et engendrer des situations qui, à terme, ne feront qu’indéniablement la confirmer. Si je pense que je ne mérite pas d’être aimée, alors je donnerais mon cœur aux personnes qui seront incapables de le faire. Si je pense que mes objectifs sont voués à l’échec, alors ce que je rêve d’entreprendre ne verra jamais le jour. Si je suis persuadée que le divin me tourne le dos, alors je ne serai jamais en mesure de le voir, l’entendre ou le sentir…

Prendre ses distances vis à vis de l’égo implique un cheminement et un travail sur soi souvent éprouvant et douloureux, c’est pourquoi peu d’entre nous l’entreprennent réellement. Mais nous nous incarnons pour évoluer et non pas pour faire l’expérience de ce que nous savons déjà, transcender cette réalité que nous prenons pour acquise est par conséquent le défi de tout un chacun, afin d’accéder à quelque chose de « supérieur », de plus grand, qui vibre d’amour et de lumière. Il est parfaitement normal d’être confronté au phénomène tyrannique des pensées et des situations répétitives qu’elles engendrent, car pour nous désolidariser d’un phénomène nous avons besoin d’en faire l’expérience, pour nous défaire du personnage que nous pensons être nous avons besoin d’être ce personnage, pour nous défaire des situations qui ne nous conviennent pas nous avons besoin de les reproduire. Et enfin, pour trouver notre voie nous avons besoin de nous tromper.

Pendant longtemps, je regardais mes défaillances et autres erreurs de parcours d’un œil critique… Puis j’ai compris que telle blessure m’avait conduite à telle prise de conscience, tel moment égarement m’avait conduite à telle personne, telle situation m’avait permis de me défaire de telle mauvaise habitude, tel échec avait finalement abouti sur tel autre projet, tel moment de désespoir avait fini par me reconnecter avec la lumière… C’est donc tout naturellement que j’ai commencé à avoir confiance, à embrasser mes côtés les plus sombres – Lire : Etre belle, et guérir, dans l’ombre de soi-même – à accepter les peines – Lire : Accepter le changement (surtout) quand il fait mal – ou encore d’être parfois dans une impasse, pour finalement donner ma bénédiction à cette conscience qui me dépasse, ce danseur qui nous fait danser sans que en comprenions le sens, mais dont la chorégraphie finit toujours pas nous emmener exactement là où nous devons être.

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