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Santé

Pyélonéphrite : Symptômes, prévention et traitement

Le traitement varie selon le profil du patient et son état de santé générale. L’hospitalisation est généralement indiquée pour les cas de pyélonéphrites compliquées.

Pyélonéphrite simple

Les pyélonéphrites aiguës simples ne justifient pas d’hospitalisation. Le traitement -comme pour toute infection- est à base d’antibiotiques. Le traitement est commencé dès le diagnostic posé (antibiothérapie probabiliste) les fluoroquinolones sont les antibiotiques les plus utilisés. Ils peuvent être pris par voie orale ou en intraveineuse. Le traitement est prolongé pendant 7 à 14 jours. Les douleurs et la fièvre doivent disparaître en 2 à 6 jours. Si la fièvre persiste au delà d’une semaine un abcès rénal est possible et justifie une hospitalisation rapide.

Dans l’idéal, le patient doit boire 2 à 3 litres d’eau par jour afin de faciliter l’évacuation des bactéries.

Pyélonéphrite compliquée

Une hospitalisation de courte durée est systématique. Les antibiotiques sont donnés par injections intraveineuses pendant 3 à 5 jours. Le traitement est ensuite pris par voie orale pour la durée du traitement qui peut durer de 3 à 4 semaines. Les fluoroquinolones sont utilisés dès le diagnostic posé. Un ajustement est possible après 48 heures lorsque sont connus les résultats de l’antibiogramme. L’hospitalisation peut être prolongée lorsqu’une anomalie anatomique du système urinaire a été décelée.

Comme dans le cas d’une pyélonéphrite simple, la consommation d’importants volumes d’eau est recommandée.

Surveillance

Des examens de contrôle sont recommandés pour contrôler l’évolution de la maladie au 3ème jour du traitement, 7 jours après la fin du traitement, et 5 semaines après la fin du traitement. L’examen est identique à chaque étape : un examen cliniques (recherche d’éventuels symptômes) et un ECBU.

Diagnostic

Le diagnostic de la pyélonéphrite se déroule en trois étapes. La première est un examen clinique : un interrogatoire sur les symptômes ressentis et les antécédents éventuels d’infections urinaires. Le profil du patient déterminera la prise en charge de la maladie, il permet de distinguer pyélonéphrites simples et pyélonéphrites compliquées :

Pyélonéphrite simple

Selon la classification actuelle, une pyélonéphrite sera considérée comme simple chez une femme de moins de 60 ans n’étant pas enceinte, n’ayant pas d’antécédents récents d’infection urinaire et n’ayant pas de pathologie associée (diabète, pathologie affectant l’immunité).

Pyélonéphrite compliquée

Selon la classification actuelle, une pyélonéphrite sera considérée comme compliquée chez:

L’enfant de moins de 18 mois. Le risque de complication est particulièrement élevé chez le nourisson et le petit enfant et justifie une prise en charge particulière ( voir infection urinaire chez l’enfant).

L’homme. Le risque d’infection urinaire est plus faible chez l’homme que chez la femme. L’occurrence d’une infection urinaire chez l’homme indique ainsi plus fréquemment une maladie sous-jacente et justifie une prise en charge spécifique.

La femme enceinteLa grossesse accroît le risque de complication et impose une adaptation du traitement antibiotique.

La femme subissant une infection récidivante. Une récidive d’infection est un signe de résistance bactérienne aux antibiotiques courant et justifie une adaptation du traitement par antibiogramme.

L’homme ou la femme ayant subi une intervention de chirurgie au niveau des voies urinaires . Une contamination lors d’un séjour en milieu hospitalier (notamment à la suite de la pose d’une sonde urinaire) est considérée comme un facteur de complication. En effet, le risque de contamination par une souche bactérienne résistante aux antibiotiques les plus courants est particulièrement augmenté pour les infections nosocomiales.

La deuxième étape du diagnostic est une analyse de l’urine appelée ECBU. L’ECBU vise à caractériser la présence d’une infection et à déterminer la souche bactérienne en cause. L’ECBU est suivi d’un antibiogramme (test évaluant la sensibilité de la souche bactérienne à différents antibiotiques) qui permettra une adaptation ultérieure du traitement.

La troisième étape du diagnostic vise à rechercher une anomalie éventuelle de l’arbre urinaire. L’échographie est le premier examen réalisé, elle peut être suivie d’examen radiologique ou d’une exploration des voies urinaires en cas de suspicion d’une malformation anatomique. Les examens d’imagerie permettent de révéler une éventuelle anomalie des valves urétérales (plus fréquemment découverte chez l’enfant), des kystes rénaux, des calculs rénaux, une sténose urétérale (un rétrécissement de l’ouverture d’un uretère).

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